Églises de Corrèze >Communes commençant par J

LE JARDIN


    Saint Côme et saint Damien

Cette paroisse dépendait du prieur de Moustiers-Ventadour. On reconstruisit, vers 1780 le clocher, avec ses matériaux et dans sa forme ancienne de clocher-pignon, mais les réparations faites à l’église s’avérèrent insuffisantes puisqu’elle fut remplacée par un petit édifice néo-roman, à chevet droit, voûté en berceau surbaissé, à double chapelle latérale.

L’un des deux saints médecins titulaires de l’église est représenté sur un reliquaire du XVe siècle, nimbé et imberbe, vêtu d’une longue robe et d’un ample manteau ; de la main droite il tient une spatule, et de la main gauche une boîte de médicaments.

JUGEALS-NAZARETH


    Saint-Gilles

Connue depuis 1183, la paroisse relevait de l’abbaye de Souillac, en Quercy. Un petit portail roman, agrémenté de deux colonnes, ouvre sur une nef plafonnée que prolonge un chevet à mur droit, couvert en berceau. Deux chapelles flanquent la construction. La plus ancienne est celle du sud, qui porte les armoiries des Geoffre, jadis seigneurs de Jugeals. Elle est ornée d’un beau retable du XVIIe siècle.

Des peintures à l’ocre rouge et jaune, découvertes en 1934, occupent la voûte du chœur. Elles représentent le Christ en majesté sur un fond parsemé d’étoiles, entouré des symboles des évangélistes, semblant dater du XIVe siècle.

L’église et ses peintures ont été restaurées de 1974 à 1976.

JUILLAC


    Saint-Germain-d’Auxerre

L’église est un édifice gothique dont le chevet est à cinq pans inégaux. Sur l’un des contreforts est gravé l’écusson de la maison des Cars, soutenu par deux anges. La construction de chapelles a dénaturé le plan initial qui devait être cruciforme. Ces remaniements ont eu lieu au début du XVIIe siècle.

Un prétendu retable est en fait une cheminée Renaissance, provenant d’un château de la famille des Cars, transformé en presbytère. Elle est ornée de la devise Lors aray joye (alors j’aurai joie), qui était celle de Geoffroy des Cars, qui combattit à la bataille de Pavie et mourut en 1534.

Derrière le maître-autel se trouve une copie de l’Adoration des bergers de Velazquez, réalisée vers 1841 et restaurée, ainsi qu’une ancienne armoire de mariage du XVIIe siècle.

Une toile de grande qualité, due à un peintre italien du XVIIe s., dont on ignore la provenance, représente saint Hommebon de Crémone.